mercredi, décembre 12, 2007

Nouvelle acquisitions à la Chaire en droit des affaires

Bonjour, la Chaire en droit des affaires vient d'acheter deux ouvrages :
  • « Le contrôle des entreprises : Evolutions et perspectives », L'Harmattan, 2007 : L'enjeu du contrôle est considérable pour les acteurs de la vie de l'entreprise. Son importance s'accroît avec la taille des sociétés et des réalités économiques qu'elles recouvrent. Face à la dilution de l'information résultant du développement de l'entreprise et de son inscription dans un espace international, le déchiffrage des données comptables et financières s'avère essentiel pour identifier les lieux de prises de décisions et de conflits d'intérêts. Cependant, même fidèle, l'image de l'entreprise n'en reste pas moins une représentation qui peut s'avérer en réalité totalement déformée, voire tronquée. Ainsi s'explique la soudaineté des scandales ayant surpris les observateurs les plus avertis. La question est donc posée de la pertinence des outils du contrôle, ceux prévus par la loi comme ceux générés par la pratique, car le contrôle n'est pas non plus sans lien avec le pouvoir. A cette occasion, la mondialisation des économies donne à voir l'avènement de nouveaux acteurs dont la puissance est à elle seule susceptible de redéfinir les règles du jeu au sein des sociétés et modifier le centre de gravité du Gouvernement d'entreprise.
  • « Pouvoir et gouvernement d'entreprise », éditions d'Organisation, 2004 : Ce livre vient à point nommé à la confluence des deux débats autour du contrôle des entreprises, pour proposer enfin une vue d'ensemble du problème et de ses solutions. D'un côté, le pouvoir des grandes entreprises fait peur. Faut-il lesréglementer, les nationaliser, leur opposer des groupes de pression, orienter leurs politiques grâce à des incitations ? D'un autre côté, les grands scandales financiers récents ont mis sur le devant de la scène la nécessité de revoir la gouvernante des entreprises. Faut-il les laisser faire, remettre tout le pouvoir entre les mains des actionnaires, changer la donne des conseils d'administration ? En sociologue averti, Henry Mintzberg distingue huit positionsclassiques sur la manière de contrôler les entreprises (nationalisation ; démocratisation ; réglementation ; pression ; confiance ; indifférence ; incitation ; restauration). Il détaille chacune en précisant dans quelles conditions elle peut être légitime et souhaitable. À l'opposé de tout dogmatisme, Mintzberg montre enfin commentun bon contrôle des organisations passe par un sain dosage entre ces différentes options.
A la prochaine ...

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