mercredi, mars 02, 2011

Soyons provocateur et amendons la théorie de l'agence

Je vous invite à lire mon dernier papier qui a été placé récemment sur le dépôt numérique Papyrus : Ivan Tchotourian, "La loi Grenelle II où le temps de réviser la gouvernance actionnariale : propos iconoclastes d’un juriste sur l’avenir des théories économiques et financières" (ici).
Je serai enchanté de recevoir vos éventuels commentaires pour l'enrichir (je fais donc appel aux juristes, mais aussi aux économistes et aux gestionnaires, tout comme aux financiers). Il s'agit d'une approches critiques des théories institutionnelles en s'appuyant sur l'adoption récente de la loi Grenelle II qui me paraît être un outil de gestion de conflit d'intérêts repensés et reconstruit de manière ouverte. Je vous laisse découvrir le reste !
Résumé : La théorie de l’agence est le cadre d’analyse traditionnelle de la gouvernance d’entreprise. La concentration des théories financières et managériales autour de la seule relation actionnaires dirigeants a conduit à l’avènement au cours des années 80 de la gouvernance actionnariale et financière, dont les instruments financiers, comptables et juridiques se sont faits les relais. Cependant, les préoccupations grandissantes en faveur du développement durable et de la RSE – et, plus globalement, le devenir de la planète – amènent à modifier cet état de fait. Si la théorie de l’agence doit être conservée comme fondement des règles de gouvernance tant elle constitue une lecture pertinente des enjeux de pouvoirs au sein des entreprises, le conflit d’intérêt doit être reconstruit in futurum sur la relation entreprise-civilisation. L’adoption de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement autorise aujourd’hui cette refondation de la gouvernance d’entreprise.
A la prochaine ...

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