Il y a urgence : bien qu'elles aient massivement investi le marché du travail depuis les années 1970, les femmes ne représentent que 10,5 % des membres des conseils d'administration ou de surveillance des sociétés du CAC 40. Dans les 500 plus grandes sociétés françaises, elles n'occupent que 13,5 % des postes exécutifs des comités de direction et des comités exécutifs, 42 % d'entre eux restant exclusivement masculins.
mardi, avril 20, 2010
Modification du Code de gouvernement d'entreprise en France
Il y a urgence : bien qu'elles aient massivement investi le marché du travail depuis les années 1970, les femmes ne représentent que 10,5 % des membres des conseils d'administration ou de surveillance des sociétés du CAC 40. Dans les 500 plus grandes sociétés françaises, elles n'occupent que 13,5 % des postes exécutifs des comités de direction et des comités exécutifs, 42 % d'entre eux restant exclusivement masculins.
Le Parlement poursuit son marathon sur la gestion alternative, en dépit des aléas
A la prochaine ...
L'audit est il un outil de régulation financière ?
A la prochaine ...
Colloque sur une autre banque
IIIe Colloque du DEUST Travail Social
Jeudi 23 septembre 2010
EXISTE-IL DES ALTERNATIVESÀ LA BANQUE CAPITALISTE ?
Lieu du colloque :
Université d’Evry - Val d’Essonne
UFR de Sciences Sociales et Gestion ,
2, rue du Facteur Cheval
91025 EVRY cedex (France)
Lecture sur la gouvernance
It provides up to date country by country evaluation of:
- Corporate structures and share ownership,
- Corporate legal framework and enforcement,
- Corporate Governance codes,
- Board structure and practices,
- Shareholder rights and responsibilities,
- Disclosure and accountability.
Publication au JOUE d'une résolution du Parlement européen relative à l'application de la directive concernant les contrôles légaux des comptes
A la prochaine ...
L'Ecofin planche sur la gestion des crises bancaires
dimanche, avril 18, 2010
De "Too big too fail" à "Structured to fail": l'affaire Goldman
La révélation du scandale - de la fraude, selon les allégations de la SEC - m'amène à penser qu'il faudra penser à une nouvelle expression Structured to Fail pour désigner le type de produits que Goldman semble avoir manufacturé. Le Wall Street Journal (Goldman Sachs Charged with Fraud - ici) résume ainsi le produit en question (un CDO - Collateralized Debt Obligation):
Regulators say Goldman allowed Mr. Paulson's firm, Paulson & Co., to help design a financial investment known as a CDO, or collateralized debt obligation, built out of a specific set of risky mortgage assets—essentially setting up the CDO for failure. Paulson then bet against it, while investors in the CDO weren't told of Paulson's role or intentions.En somme, Goldman aurait mis au point un CDO constitué de sous-jacents de piètre qualité, avec un risque élevé de défaut. Pour celui qui connaissait cette caractéristique du CDO, il devenait alors intéressant de transiger en fonction de sa performance négative anticipé, par l'entremise de swap sur défaut de crédit (CDS). Les perdants dans tout cela, les investisseurs qui n'étaient pas au courant:
The deal at the center of the SEC suit came as Goldman and other firms were deeply involved in making, buying and building complex investments out of subprime loans, just as the market for those loans was beginning to weaken perilously. Critics of such deals say they enriched the firms but magnified what became the worst financial crisis since the Great Depression.
As the housing market sank in 2007 and 2008, investors in the deal, known as Abacus 2007-AC1, suffered losses of more than $1 billion, according to the SEC. The sinking market gave Paulson a profit of about $1 billion. Goldman was paid about $15 million for structuring the bonds and pitching them to investors. Goldman is a major trader of stocks and bonds on behalf of Paulson.
Cette affaire soulève beaucoup de questions:
1) de gouvernance (le rôle des dirigeants de Goldman);
2) de réglementation des institutions financières (notamment, devons-nous laisser encore les institutions transigées pour leur propre compte? comment endiguer les abus découlant des conflits d'intérêts?);
3) de réglementation des produits dérivés, comme le suggère le titre de l'article du Report on Business à paraître: Goldman Sachs case puts lights on derivatives.
A suivre.