L'activisme actionnarial a été un enjeu central de gouvernance en 2014 pour les sociétés cotées et leurs conseils d'administration. C'est ce que je signalais dans une entrevue accordée au journal Les Affaires en octobre dernier (ici).
Plus récemment, dans un article intitulé Activists Are on a Roll, With More to Come, le Wall Street Journal soulignait l'influence des fonds activistes aux États-Unis en 2014.
While their prominence has been steadily increasing in recent years, in 2014 they reached new heights, sweeping out all the directors of one company, getting a seat on the board of the nation’s oldest bank and helping set the stage for the biggest takeover of the year.
[...]
More than ever in 2014, when shareholder votes were up for grabs, activists won. They scored a board seat in about 73% of all proxy fights, topping the previous year’s record of 63%, according to FactSet.
Le phénomène de l'activisme actionnarial ne disparaîtra vraisemblablement pas en 2015. L'article du Wall Street Journal signalait que les fonds activistes avaient levé des sommes de capitaux colossales dans le dernier trimestre de 2014 faisant passer l'actif sous gestion à $115G.
Au courant de l'année à venir, nous suivrons avec intérêt l'évolution de ce phénomène, non seulement dans ses manifestations corporatives, mais également réglementaires et jurisprudentielles.
Par Stéphane Rousseau, Professeur titulaire de la Chaire en gouvernance et droit des affaires, Université de Montréal
Par Stéphane Rousseau, Professeur titulaire de la Chaire en gouvernance et droit des affaires, Université de Montréal
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