C'est à cette délicate question qu'une tribune du quotien Le Monde.fr est consacrée (ici).
A juste titre, Me Brabant affirme qu'il résulte des développements contemporains et notamment du rôle et de la responsabilité des entreprises pour assurer le respect des droits de l'homme, que la conciliation entre la protection des investisseurs et la protection des droits de l'homme pourrait à l'avenir donner lieu à des débats complexes et délicats qu'il convient d'anticiper notamment à l'occasion de la négociation des contrats internationaux, de leur renouvellement ou de leur éventuelle renégociation. Les entreprises ont désormais un rôle prépondérant dans la mise en œuvre des mesures de protection des droits de l'homme notamment à l'occasion de leurs investissements internationaux. Celles qui ne l'anticipent pas, n'y veillent pas, qui ne s'organisent pas, prennent non seulement le risque de ne pas se donner les chances d'un avenir solide mais aussi de devoir faire face à d'éventuelles déconvenues qui peuvent aller jusqu'à la remise en cause de leurs investissements, de leur réputation, voire de leur pérennité.
A la prochaine ...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire