À l’occasion de la réunion plénière du
département des marchés financiers de la CNCC le 2 mai 2012 qui regroupe les cabinets auditant
ou souhaitant auditer des sociétés cotées, le quotidien Les Echos rapporte que Claude Cazes, président de la CNCC a
pointé les mesures envisagées par le Livre Vert qui portent selon lui un risque
de concentration du secteur et une perte d’homogénéité de la profession. Il
observe cependant que ces textes élargissent les moyens de communication de
l’auditeur, qui pourra mieux expliquer ses travaux, exposer plus facilement son
argumentation et fournir plus d’éléments de compréhension et d’alerte. Claude
Cazes estime que l’audit légal des petites entités devrait être affirmé dans une
démarche de proportionnalité à la dimension de l’entreprise. Les textes
européens consacrent également le commissariat aux comptes comme une bonne
pratique française. Les trois sujets d’inquiétude du président de la CNCC sont
la rotation obligatoire des cabinets, le principe des appels d’offres
obligatoires en cas de changement de cabinet et l’instauration possible de
cabinets d’audit "pur". Cette dernière hypothèse ne pourrait selon lui
qu’amoindrir la qualité des travaux de contrôle et d’analyse, car parallèlement
à leurs missions d’audit les professionnels ont besoin de faire du développement
afin de demeurer au meilleur de leur technicité. Il estime que restreindre leurs
activités à l’audit "pur" reviendrait à leur faire perdre leur performance.
A la prochaine...
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