Voilà un article publié dans le quotidien les échos.fr qui replace l'éthique au centre de nombre de préoccupations : "La voie de l'éthique".
« Investir dans une politique d'éthique en période de crise économique relève d'une grande naïveté. » Cette remarque, parfois entendue dans les antichambres de certains conseils d'administration ou comités de direction, nous paraît témoigner d'une coupable inconséquence. Cela vient d'être paradoxalement rappelé dans un rapport rédigé par le comité placé sous la présidence de lord Wolf, ancien ministre de la Justice britannique, à la demande de BAE Systems, dont l'image est sérieusement affectée par des soupçons de corruption dans certains grands marchés. « La mise en oeuvre de standards élevés en matière d'éthique des affaires et la démonstration que ces standards sont effectivement respectés sont devenues une exigence pour toute entreprise qui souhaite réussir globalement, quel que soit son secteur d'activité. Dans notre économie globalisée, la réputation est devenue un élément essentiel de la valeur d'une entreprise et un management effectif des risques éthiques et réputationnels est dorénavant un élément critique de la gouvernance d'entreprise. » Quelles que soient les circonstances qui accompagnent la publication de ce rapport, il nous semble marquer un nouveau type d'engagement managérial qui va bien au-delà de simples politiques d'affichage.
Pour autant, nous devons être conscients de ce que les graves difficultés économiques du moment conjuguées à l'irruption de nouveaux acteurs peu soucieux des régulations internationales constituent la menace maximale pour l'éthique dans l'entreprise. Pour y faire face, la seule conformité aux règles et standards, techniques, juridiques ou fiscaux n'est plus une réponse suffisante. Le cataclysme financier actuel en témoigne tragiquement : y a-t-il en effet de secteur qui soit plus réglementé que celui de la finance ? ... lire la suite.
Pour autant, nous devons être conscients de ce que les graves difficultés économiques du moment conjuguées à l'irruption de nouveaux acteurs peu soucieux des régulations internationales constituent la menace maximale pour l'éthique dans l'entreprise. Pour y faire face, la seule conformité aux règles et standards, techniques, juridiques ou fiscaux n'est plus une réponse suffisante. Le cataclysme financier actuel en témoigne tragiquement : y a-t-il en effet de secteur qui soit plus réglementé que celui de la finance ? ... lire la suite.
A laprochaine ...
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