Les échos.fr, 23 octobre 2008 - La confiance des investisseurs institutionnels s'est fortement dégradée depuis un mois. L'indice calculé par State Street est tombé à son plus bas historique.
Sans surprise, la crise financière a ébranlé profondément les convictions des investisseurs. La déroute de Lehman Brothers les a conduits à délaisser massivement les actions, jugées trop risquées, au profit de la plus grande sécurité offerte par les obligations d'Etat. Dans ces conditions, l'indice de confiance, calculé par State Street en collaboration avec l'université de Harvard, s'est littéralement effondré. Cet indicateur, qui évalue de manière quantitative l'appétence des investisseurs institutionnels - les fameux « zinzins » - pour le risque à partir de l'analyse de leurs achats et de leurs ventes, a décroché de 17,5 points en un mois pour tomber à 58,2 points, au plus bas depuis sa création.
Face aux difficultés du système financier et aux craintes de récession économique, la communauté des investisseurs a procédé à la réévaluation complète des risques encourus, procédant ainsi à la plus forte réallocation des portefeuilles jamais observée depuis près de quinze ans. Même pendant la crise asiatique de 1997 ou lors de la débâcle du fonds LTCM provoquée par la crise russe de 1998, les sorties des marchés d'actions n'avaient pas atteint de tels niveaux, ont constaté les analystes de State Street. « Comme cette mesure de la confiance des investisseurs n'est pas fondée sur des sondages, mais bel et bien sur les transactions effectuées par les investisseurs institutionnels, les données sont particulièrement pertinentes », assure Paul O'Connell, directeur de la division de recherche de State Street.
Face aux difficultés du système financier et aux craintes de récession économique, la communauté des investisseurs a procédé à la réévaluation complète des risques encourus, procédant ainsi à la plus forte réallocation des portefeuilles jamais observée depuis près de quinze ans. Même pendant la crise asiatique de 1997 ou lors de la débâcle du fonds LTCM provoquée par la crise russe de 1998, les sorties des marchés d'actions n'avaient pas atteint de tels niveaux, ont constaté les analystes de State Street. « Comme cette mesure de la confiance des investisseurs n'est pas fondée sur des sondages, mais bel et bien sur les transactions effectuées par les investisseurs institutionnels, les données sont particulièrement pertinentes », assure Paul O'Connell, directeur de la division de recherche de State Street.
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