Les efforts du Président Obama dans le contrôle de la rémunération des hauts dirigeants des sociétés recevant une aide financière reçoivent beaucoup d'éloges. En même temps, nombreux sont les commentateurs qui soulignent les difficultés d'un tel contrôle. Fondamentalement, limiter la salaire des hauts dirigeants à 500 000$ ne signifie qu'une chose selon Grentchen Morgenson dans l'article Bailout Needs Some Strings Attached to Limit Pay du New York Times du 8 février (ici): ils seront rémunérés autrement. Ainsi, comme le soulignait l'article du Wall Street Journal du 6 février Loopholes Sap Potency of Pay Limits (ici), plusieurs moyens existent pour assurer une rémunération élevée des dirigeants: modifier le titre des fonctions; augmenter l'octroi d'actions assujetties à des restrictions; réviser le prix d'exercice des options; développer de nouveaux modes de rémunération différée. Tout de même, on estime que la mise en place de procédure de Say on Pay pourrait accroître l'impact restrictif de ces limites. À suivre.
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