Les échos.fr, 16 février 2009 - La polémique revient en force à l'occasion de la crise financière et est regardée de très près par les gouvernements : la notion comptable de « juste valeur » serait, au moins en partie, à l'origine de cette crise ou en aurait amplifié les conséquences. La question sera d'ailleurs débattue à l'occasion du G20 du mois d'avril. Le problème est réel. L'adoption des normes comptables internationales (ISFRS) a imposé l'évaluation des actifs et des passifs à leur « juste valeur », alors que les principes comptables français requéraient l'enregistrement d'un bien à son coût d'acquisition ou coût historique. Cette juste valeur correspond ainsi généralement à la valeur de marché. Que faire quand le marché ne fonctionne pas, ou mal ? La société peut certes se référer à des transactions récentes, à la juste valeur d'un actif similaire ou à d'autres techniques d'évaluation. Mais, avec la crise financière actuelle, la détermination de la valeur d'un instrument financier (actions, titres de créances, produits dérivés, etc.) est devenue problématique : sa valeur de marché a subi une décote très importante en raison de l'illiquidité ou de l'inexistence du marché, tandis que sa valeur « économique » restait identique. Lire la suite ici.
A la prochaine ...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire