samedi, février 28, 2009

Questions entourant la fusion des banques françaises

Les échos.fr, 27 février 2009 -Bonjour à nos lectrices et nos lecteurs du blogue, alors que la fusion de la Banque populaire et de la Caisse d'épargne donne lieu à un certain nombre de débats en France, je vous renvoie à cet éditorial publié par le journal les échos.fr : H. Gibier "L'Etat capitaine".
Une litanie de pertes, c'est ce que l'on retiendra de la présentation des résultats des groupes Banque Populaire et Caisse d'Epargne ainsi que de leur filiale cotée commune, Natixis. L'exercice aura eu au moins une vertu démonstrative : il confirme à quel point les deux protagonistes, désormais appelés à constituer la « deuxième banque française », ont besoin de l'Etat pour franchir cette passe difficile. Eussent-ils réussi à se dispenser cette fois encore de recourir à l'argent public, tout indique qu'aborder l'année 2009 comme si de rien n'était aurait mis en danger le nouveau mastodonte bancaire à peine né. Il reste plusieurs dizaines de milliards d'actifs toxiques dans la banque d'investissement, autant de bombes à retardement pour les deux maisons mères. Bien implanté dans le milieu des PME françaises, le réseau des Banques Populaires va forcément souffrir d'une conjoncture qui précipite nombre de ses clients au bord de la faillite. Quant à celui des Caisses d'Epargne, beaucoup moins exposé sur ce plan, il doit absorber le choc de la banalisation du Livret A, son produit vedette. Au moment d'affronter tous ces récifs, un autre danger a surgi dans la dernière ligne droite avant la fusion : celui de voir l'énorme vaisseau prendre la mer avec des équipages en désaccord sur l'identité du capitaine. Justifiant amplement que la puissance publique, en plus de ses fonds, place son homme ... lire la suite ici.

A la prochaine ...

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