mercredi, mars 18, 2009

Ils ne veulent pas de droit et pourtant ...

Les dirigeants sont réservés sur toute intervention légale (autorégulation, autorégulation, autorégulation sont devenus des maîtres-mots prophétiques). Pourtant, quel exemple nous montre à l'heure actuelle les dirigeants des plus grandes entreprises ? Le quotidien financier les échos.fr nous livre ainsi deux analyses percutantes mettant en lumière le besoin - plus que jamais indispensable dans la période de crise que nou vivons - de repère et de symbole. Or, force est de constater qu'à l'heure actuelle, ces notions font défaut et que l'actualité n'est pas à même de redonner confiance dans le futur et la bonté de l'être humain ... surtout lorsque celui-ci brasse plusieurs millions d'euros ou de dollars.
Dans le patron et le symbole, M. Seux rappelle entre autre chose que "(...) les entreprises et leurs organisations représentatives n'ont pas encore saisi cette force symbolique des déclarations et des comportements, qui va au-delà des arguments rationnels. Sinon, les dirigeants de Total auraient-ils si peu communiqué ? Sinon, Laurence Parisot - en dépit du fait que la France est le seul pays à réagir ainsi - s'en prendrait-elle aussi sèchement aux syndicats après avoir choisi au début de son mandat l'empathie avec les salariés ?".
Dans Banquiers, faites le ménage chez vous !, Mme Chaperon note que "Une prime annuelle qui récompense les individus les plus talentueux, très bien. La rémunération au mérite est l'un des fondements du capitalisme. Mais il est vital d'aligner les intérêts de la banque et de ses salariés, notamment en trouvant le moyen de distinguer le bénéfice réel et acquis, du profit notionnel et hypothétique. Faute de quoi, les accros des bonus peuvent prendre en otage le bilan de la banque, afin de toucher leur ligne de dollars ...".
Bonne lecture et à la prochaine ...

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