samedi, mars 28, 2009

Réactions des législateurs face au problème des rémunérations

Le figaro.fr, 23 mars 2009 - Le débat sur les rémunérations des dirigeants avance au rythme des scandales aux États-Unis et en Europe. Et des deux côtés de l'Atlantique, les dirigeants qui doivent affronter des opinions publiques indignées passent à l'action.
Aux États-Unis, le président Obama se prépare à renforcer le contrôle des salaires des dirigeants des établissements financiers. En Allemagne, le gouvernement a adopté il y a une dizaine de jours un projet de loi qui prévoit de prolonger à quatre ans contre deux ans actuellement le délai imposé aux dirigeants avant qu'ils puissent exercer les stock-options qui leur sont attribuées.
En France, l'affaire de la Société générale a décidé le gouvernement à passer à l'action. La ministre de l'Économie prépare une loi. Une concertation doit être engagée avec les partenaires sociaux, mais faute d'accord, « on passera par la loi » a averti le ministre. Wait and see ...

A la prochaine ...

2 commentaires:

Ivan Tchotourian a dit...

Il est intéressant de préciser que le ministre de la justice de l'Etat de New York a indiqué que certains cadres de l'assureur américain AIG ont accepté de rendre environ 50 millions de dollars au total provenant des primes qu'ils ont reçues. "Sur l'ensemble des 165 millions de dollars, nous calculons que ces employés ont accepté de rendre environ 50 millions de dollars", a-t-il assuré. Pour en savoir plus, lire cet article publié dans le journal le Monde (http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/03/24/des-cadres-d-aig-rendent-50-millions-de-dollars-de-primes_1171784_3234.html#ens_id=1168135).

Ivan Tchotourian a dit...

Sur le même sujet, le quotidien les échos.fr nous apprend que le PDG du groupe GDF Suez et son vice-président ont décidé hier de renoncer à leurs stock-options. De manière similaire, les mandataires sociaux de BNP Paribas ne recevront pas de stock-options en 2009, a indiqué le président de la banque française lors d'une assemblée générale des actionnaires. Cependant, dans le même temps, Natixis a officialisé le versement d'environ 90 millions d'euros de bonus à ses traders pour le compte de 2008 alors que la banque annonce 1.250 suppressions de postes dans l'ensemble du groupe. Aux 800 annoncées l'an dernier s'en sont ajoutées 450 en décembre, uniquement dans les activités BFI, dont 130 en France.