samedi, juin 27, 2009

Lecture conseillée

Bonjour à nos lectrices et nos lecteurs du blogue, je vous signale la parution d'un ouvrage intéressant qui s'inscrit dans le cadre des recherches menés à la Chaire en droit des affaires : Convergence in Shareholder Law de Mathias M. Siems (International Corporate Law and Financial Market Regulation, Cambridge University Press).

Bien que nous ne partagions pas l'ensemble des thèses développées dans ce livre, nous devons concéder que la vision (notamment comparative) met en lumière des traits saillants de l'évolution règlementaire. Si le titre de cet ouvrage laisse entendre la convergence vers un modèle actionnarial, il convient de ne pas faire une lecture trop hâtive tant l'auteur considère que la poursuite des intérêts des stakeholders est faite au travers de la poursuite des intérêts des shareholders. Pour Mathias Siems, il n'existe aucune rupture franche entre actionnaires et parties prenantes et ces deux notions se réunissent dans celles d'actionnaires. A réfléchir ...
Abstract :

On the one hand, it can be argued that the increasing economic and political interdependence of countries has led to the convergence of national legal systems. On the other hand, advocates of the counterhypothesis maintain that this development is both unrealistic and unnecessary. Mathias Siems examines the company law of the UK, the USA, Germany, France, Japan and China to see how this issue affects shareholder law. The author subsequently analyses economic and political factors which may or may not lead to convergence, and assesses the extent of this development. Convergence of Shareholder Law not only provides a thorough comparative legal analysis but also shows how company law interconnects with political forces and economic development and helps in evaluating whether harmonisation and shareholder protection should be enhanced.

Pour plus d'informations, cliquez ici.

A la prochaine ...

1 commentaire:

Stéphane Rousseau a dit...

En effet, Ivan, la thèse de la convergence me semble grandement "sur-faite", en ce que la diversité des modèles nationaux paraît persistante. C'est l'argument que nous avions mis de l'avant, Anne Talbot et moi, dans Lost in Translation?: La réforme de la gouvernance d’entreprise au Canada suite aux scandales financiers américains », dans G. Lefebvre et J.-L. Navarro, dir., L’acculturation en droit des affaires, Montréal, Éditions Thémis, 2007. Nous n'étions certes pas les premiers à soumettre cet argument. Mentionnons, notamment les travaux de Douglas Branson en ce sens.