Les échos.fr, 22 juillet 2009 - François Vidal publie un éditorial intéressant dans le quotidien les échos.fr sur la concurrence entre Londres et Paris relativement aux instruments de la place financière ("London calling"). A lire ...
Cherchez l'erreur ! La crise était censée avoir mis la City à genoux. Ses principales banques sont sous tutelle publique et de nombreux « hedge funds » ont mis la clef sous la porte. La revanche des places financières du continent était écrite. Et pourtant, Nyse Euronext s'apprête à faire traverser la Manche à l'essentiel de ses infrastructures informatiques. En clair, d'ici à fin 2010, tous les ordres passés sur les Bourses européennes de la société transatlantique transiteront par Londres. Ce ne sont que des machines et pas encore des hommes, certes. Il n'empêche, la portée symbolique de cette migration est forte (...) Si l'on veut éviter que la place de Paris ne soit plus qu'un souvenir, un sursaut s'impose. Puisque la bataille du marché actions est perdue, il devient urgent de gagner celle en cours sur les produits dérivés. La volonté existe aussi bien à Paris qu'à Bruxelles. Elle doit se traduire dans les faits. Tous les efforts doivent être consentis pour localiser dans la zone euro la chambre de compensation des dérivés de gré à gré en euros. Mais, il faut bien l'avouer, il sera difficile là aussi de résister à l'appel de Londres.
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