Résumé : Si la finance "éthique" ne date pas de la crise, celle-ci pourrait en tout cas lui donner la visibilité dont elle manque. Lassés de ne pas savoir où disparaissent leurs placements, agacés par les profits réalisés à leurs dépens, nombreux sont les Français qui se tournent vers les placements estampillés "responsables", "durables" ou "solidaires". Lire la suite ici.
Cet article est l'occasion de signaler cette étude d'Altedia IC qui met en lumière le fait que l'ISR a bien résisté à la crise économique (ici).
Signalons enfin que les encours d’investissement socialement responsable ont atteint 2.665 trillions d’euros au 31 décembre 2007 sur le marché européen, soit une progression de 102 % depuis la fin 2005, selon l’enquête réalisée par le forum européen d'investissement socialement responsable, Eurosif. A cette date, l’ISR représentait près du cinquième (17,5 %) des encours des sociétés de gestion en Europe. Au niveau français, l’agence Novethic précise que les encours ISR français toutes catégories confondues (fonds, épargne salariale, mandats...) s’élevaient à 22,1 milliards d’euros à fin 2007 soit une augmentation de 30 % en un an. Une croissance se retrouve également aux Etats-Unis ou au Canada, puisque la part de l’ISR est passée de 2164 à 2711 billions de dollars pour le premier et de 51.4 à 503.6 billions de dollars pour le second. Par ailleurs, Eurosif a précisé le 2 septembre 2008 que les plus grandes fortunes d'Europe (ayant au moins 1 million d'euros sous gestion) avaient placé 8 % de leurs actifs dans des investissements socialement responsables en 2007, soit 540 milliards d'euros au total. Eurosif a prédit aussi qu’en 2012 ce montant dépassera 1 000 milliards d'euros avec 12 % d'investissement responsable dans les portefeuilles des plus riches.
A la prochaine ...
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