Bonjour à tous et à toutes, je vous renvoie à cette très intéressante analyse de A. Desplanques publiée dans le quotidien financiers les échos.fr intitulé Réforme de la finance : les bonus ne sont pas la priorité.
La solution à tous les maux de la finance, voire de l’économie, semble être à l’heure actuelle la limitation des bonus des traders. La ficelle est grosse. Cependant, et en dehors de purs discours démagogiques, la polémique sur les rémunérations pourrait avoir une utilité. Paradoxalement les premiers bénéficiaires pourraient être les actionnaires des banques.Sur le premier semestre de l’année 2009, le produit net bancaire (PNB) de Goldman Sachs s’est élevé à 23,2 milliards de dollars. Les frais de fonctionnement, dépréciations et amortissements ont totalisé un peu moins de 4,2 milliards de dollars, environ 19 milliards restant à partager entre les Etats où la banque est implantée (impôts, charges sociales et patronales), les actionnaires (dividendes, y compris ceux de l’Etat américain) et les salariés (salaires fixes et provisions pour bonus). 11,4 milliards de dollars ont été versés ou provisionnés pour les salariés (salaires, bonus et charges sociales) et représentent donc près de 50% du PNB. 2,4 milliards ont été provisionnés pour les impôts, 4,2 milliards de dollars sont réinvestis (mis en réserve), et le solde, se limitant à 1 milliard (soit environ 4% du PNB), représente le cumul des dividendes.Le partage de la valeur ajoutée a eu ces dernières années tendance à favoriser les actionnaires au détriment des salariés. Ce n’est visiblement pas le cas ici. Les actionnaires de l’une des valeurs les plus emblématiques du capitalisme semblent avoir perdu la main sur les opérateurs de la banque et leur management. Sommes-nous bien sûrs que ces bonus soient la rémunération de talents rares qu’il faut à tout prix conserver ? Nous pouvons réellement en douter ... lire la suite ici.
A la prochaine ...
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