Le Monde.fr, 23 octobre 2009 - Les autorités américaines ont imposé, jeudi 22 octobre, une série de limitations aux rémunérations dans le secteur bancaire et dans les grandes entreprises récemment sauvées de la faillite par l'Etat. L'offensive la plus lourde de conséquences vient de la Réserve fédérale (FED) qui a publié des recommandations en matière de rémunération des dirigeants des banques placées sous sa responsabilité, dans le but de décourager les prises de risque excessives. La FED supervise au total près de 6 000 établissements bancaires, tous statuts confondus.
La deuxième partie de l'offensive des autorités est venue du gouvernement fédéral, qui a décidé d'appliquer dès le mois prochain de fortes réductions des émoluments des dirigeants des sept entreprises les plus renflouées par l'Etat depuis 2008, voire nationalisées. Aux termes des "recommandations finales" rendues publiques par Kenneth Feinberg, le grand ordonnateur des rémunérations désigné par Barack Obama, elles vont devoir réduire de 50 % en moyenne la rémunération totale de leurs vingt-cinq dirigeants les mieux payés, à partir du mois de novembre. M. Feinberg a indiqué avoir entendu "l'indignation" des Américains à l'occasion du renflouage de ces sociétés et a précisé qu'"aucun bonus ne [serait] garanti" pour leurs salariés.
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