Accéder à cette analyse en un clic ![Le raisonnement en matière de produits de luxe] peut s'appliquer à la rémunération des dirigeants. Incapables de connaître sa valeur d'usage réelle, les actionnaires préfèrent un dirigeant qui gagne beaucoup à un dirigeant qui gagne peu. Le salaire du premier les rassure quant à ses éventuels talents : il est très bien payé, donc il est sans doute très compétent, pensent-ils. Le second leur paraît suspect : s'il est mal rémunéré, c'est que le « marché » n'en veut pas, parce qu'il n'est pas assez doué. Une logique de sur-rémunération des dirigeants est ainsi mise en place par les actionnaires eux-mêmes. A la limite, ils en arrivent à se flatter de recruter les dirigeants les mieux payés du monde, donc supposés être les meilleurs.
A la prochaine ...
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