Voici un appel àcommunication susceptible d'intéresser les lectrices et les lecteurs de ce blogue :
23e colloque de l’ADDES - 9 novembre 2010
Economie sociale : les frontières se sont-elles déplacées ?
Dans le cadre de la compréhension de ces évolutions complexes, l’objectif du colloque sera de s’interroger sans a priori sur les frontières de l’économie sociale pour essayer de comprendre ce qui se passe au sein même ou à proximité de l’économie sociale. Plusieurs niveaux de questionnement (théorique, méthodologique) s’appuyant sur des analyses monographiques ou sur des réflexions conceptuelles peuvent être distingués, au sein de divers champs scientifiques :
- Du côté des sciences de gestion et du management, il sera utile de comprendre les dynamiques à l’oeuvre qui conduisent à étendre le champ d’application du modèle entrepreneurial associatif, coopératif ou mutualiste ou au contraire, qui amènent à sortir de ces cadres pour rejoindre des formes d’entreprises plus conventionnelles ; les raisons de ces choix tiennent-elles à des difficultés techniques ou à la pression de contraintes extérieures, ou à des orientations stratégiques délibérément infléchies et à une mise à distance de certaines valeurs ? Dans quelle mesure le changement de taille et d’échelle des entreprises engagées dans ces dynamiques est-il susceptible de modifier les modes spécifiques de gouvernance des coopératives, des mutuelles ou des associations ?
- Du côté de l’analyse juridique, l’examen comparé des choix statutaires envisageables, l’observation précise des relations établies entre entreprise-mère et filiales, l’analyse de la nature et des formes prises par certains regroupements coopératifs pourraient éclairer à la fois les mobiles qui ont présidé à ces décisions et le sens dans lequel « l’isomorphisme institutionnel » s'exprime et pourrait à terme prendre d'autres significations.
- Du côté de l’analyse statistique, il conviendrait de préciser ce que l’on mesure vraiment quand on sort du cadre institutionnel défini stricto sensu, notamment pour intégrer les emplois dérivés dépendant plus ou moins des entreprises de l’économie sociale. Il serait nécessaire aussi de s’interroger sur les raisons d’intégrer ou non les entreprises qui restent à la marge de l’économie sociale. Une meilleure connaissance de la population des sociétaires serait également appréciée.
- Du côté de l’analyse économique, il serait pertinent de mettre en relation l’impact réel de la présence des entreprises de l’économie sociale sur les fonctionnements des marchés avec les mesures du poids relatif qu’elles représentent effectivement. Il faudrait aussi explorer la nature exacte des fonctions remplies par les nouvelles entreprises « sociales » dans le cadre d’un système économique qui reste largement dominé par des sociétés de capitaux.
- Ces champs scientifiques ne sont pas exclusifs ; des contributions relevant de l’histoire, de la géographie, de la sociologie ou de la science politique seront également les bienvenues, pour tenter de mieux appréhender la question des frontières.
- Du côté de l’analyse juridique, l’examen comparé des choix statutaires envisageables, l’observation précise des relations établies entre entreprise-mère et filiales, l’analyse de la nature et des formes prises par certains regroupements coopératifs pourraient éclairer à la fois les mobiles qui ont présidé à ces décisions et le sens dans lequel « l’isomorphisme institutionnel » s'exprime et pourrait à terme prendre d'autres significations.
- Du côté de l’analyse statistique, il conviendrait de préciser ce que l’on mesure vraiment quand on sort du cadre institutionnel défini stricto sensu, notamment pour intégrer les emplois dérivés dépendant plus ou moins des entreprises de l’économie sociale. Il serait nécessaire aussi de s’interroger sur les raisons d’intégrer ou non les entreprises qui restent à la marge de l’économie sociale. Une meilleure connaissance de la population des sociétaires serait également appréciée.
- Du côté de l’analyse économique, il serait pertinent de mettre en relation l’impact réel de la présence des entreprises de l’économie sociale sur les fonctionnements des marchés avec les mesures du poids relatif qu’elles représentent effectivement. Il faudrait aussi explorer la nature exacte des fonctions remplies par les nouvelles entreprises « sociales » dans le cadre d’un système économique qui reste largement dominé par des sociétés de capitaux.
- Ces champs scientifiques ne sont pas exclusifs ; des contributions relevant de l’histoire, de la géographie, de la sociologie ou de la science politique seront également les bienvenues, pour tenter de mieux appréhender la question des frontières.
Rendez-vous sur le site de l'ADDES.
A la prochaine ...
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