vendredi, mars 26, 2010

Rapport sur le droit boursier européen en faveur des PME et ETI

Les marchés d’actions européens sont en panne. Non seulement il n’y a presque plus d’introductions en bourse depuis deux ans, mais surtout on constate une baisse constante du nombre de sociétés cotées au sein de l’Union qui découle de la diminution des introductions mais aussi des décisions de retrait. La crise, songeront certains. Pas seulement, dans le rapport qu’il vient de remettre à Christine Lagarde le 18 mars, dans lequel il propose un « Small business act européen », Fabrice Demarigny, directeur des marchés de capitaux chez Mazars, pointe des faiblesses structurelles. En cause ? La législation européenne, celle-là même qui a permis en 10 ans de créer un marché financier unique européen. Car les directives Transparence, Prospectus et autres souffrent d’un défaut de « fabrication » majeur, elles ont été taillées sur mesure pour les grands groupes cotés et s’avèrent ainsi à l’usage inadaptées aux petites et moyennes valeurs. Résultat ? Celles-ci hésitent à entrer sur les marchés, quant aux sociétés déjà cotées, elles préfèrent se délister, estimant que le rapport coût/bénéfice de la cotation n’est pas à leur avantage. Le rapport note en effet que pour les petites capitalisations, les frais d’introduction en bourse peuvent atteindre 6 à 10% des levées de fond contre 2 à 3% pour les sociétés plus importantes. Par la suite, les coûts de cotation pour les entreprises dont la capitalisation est inférieure à 150 millions d’euros s’échelonnent entre 150 000 et 500 000 euros !
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A la prochaine ...

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