Le prix Nobel Joseph Stiglitz s'acharne et signe à nouveau une belle chronique en faveur d'un encadrement des marchés financiers (ici).
Résumé : La récente crise financière a affaibli le dogme libéral qui prônait une liberté totale sur les marchés financiers. Par le passé, les solutions classiques qui avaient pour priorité la réduction des déficits se sont révélées désastreuses. Le keynésianisme est le bon chemin à prendre.
Quand on lit l'article précédent du blogue, on peut s'interroger sur l'écho qui est apporté aux thèses de Stiglitz et se demander les raisons qui motivent le retour au business as usual (si ce n'est que l'argent paraît constituer la principale motivation de ce retour).
2 commentaires:
Avec égards, Ivan, le titre est quelque peu hyper-bolique. Les marchés financiers sont encadrés de façon très serrés, notamment aux États-Unis, depuis longue date. Est-ce une réglementation inadéquate ou insuffisante qui est à l'origine de la crise. On peut certes souligner des défaillances, mais les causes sont plus profondes et dépassent la réglementation. Par ailleurs, certains vont même valoir que c'est une intervention gouvernementale excessive qui est à l'origine de la crise. Stiglitz est un auteur et économiste respecté, mais sur ce point, il me semble manquer de nuances.
Tout à fait d'accord avec ce commentaire Stéphane. Le titre est volontairement provocateur et sans doute à même, comme en témoigne ta réaction, de susciter des commentaires. Effectivement, je partage ton opinion (celle de nos lectrices et lecteurs seraient intéressante à connaître) sur le fait que certaines causes dépassent la réglementation. Je prendrais comme exemple la spéculation. Si celle-ci est revene sur le devant de la scène, je conseille la lecture de l'ouvrage de Kindleberger "Maniacs, Panics and Crashes" pour se rendre compte que c'est une vieille histoire qui entretient des liens variables avec la réglementation.
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