vendredi, novembre 26, 2010

Les investisseurs restent vigilants face aux projets d'introductions en Bourse

L'Agefi, octobre 2010 - De part et d’autre de l’Atlantique, les marchés boursiers peuvent réserver de cruelles désillusions. A quelques heures d’intervalle, Groupe Lucien Barrière et Liberty Mutual Agency l’ont appris à leurs dépens. Le groupe d’hôtels et de casinos a retiré mercredi soir son projet d’introduction en Bourse, faute d’intérêt des investisseurs, tandis que l’assureur dommages américain en a fait de même, évoquant un «environnement défavorable». Une formule confortable mais qui ne parvient pas à masquer des failles intrinsèques. De l’avis des analystes, la valorisation de l’activité semblait quelque peu généreuse. En milieu de fourchette, le ratio de capitalisation sur actif net tangible ressortait à 1,4, contre respectivement 1,2 et 1,1 pour ses concurrents Chubb et Travelers. L’assureur, qui entendait lever 1,2 milliard de dollars, soit l’IPO la plus importante à ce jour depuis début 2010, reste donc aux portes de la Bourse. Ces récents accrocs envoient des signaux mitigés dans plusieurs directions, alors que se profilent plusieurs opérations d’envergure: General Motors (entre 8 et 10 milliards de dollars) aux Etats-Unis, Enel Green Power (3 milliards d’euros) sur le Vieux Continent. Les établissements souscripteurs pourraient faire les frais de cette situation, étant donné que les opérations d’introduction en Bourse génèrent les commissions les plus rémunératrices. Des investisseurs plus sélectifs rendent par ailleurs moins percutante la stratégie voulant faire d’une introduction en Bourse un chiffon rouge. Une tactique prêtée à Lagardère qui viserait ainsi à ramener Vivendi à la table des négociations concernant sa participation de 20% dans Canal Plus.
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A la prochaine ...

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