Les échos.fr, 21 septembre 2011 - Plusieurs entreprises ont tenté l'expérience d'inscrire dans leur bilan les dommages et les bénéfices de leurs activités pour l'environnement. Le Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables (CSOEC) et plus particulièrement son club développement durable a entrepris ces dernières années de faire entrer les externalités environnementales et sociales dans le bilan des entreprises et de créer le "bilan comptable universel". Cette comptabilité verte est récente. Elle propose d'inscrire les dommages et les bénéfices pour l'environnement dans les bilans, se limite actuellement à des indicateurs extrafinanciers et tente de traduire ses externalités par l'intermédiaire d'un indicateur, l'euro. Les expériences les plus avancées viennent d'être réalisées par Mc Donalds France et Puma qui ont choisi de comptabiliser dans leurs bilans les émissions de gaz à effet de serre, la qualité et la consommation de l'eau, l'impact sur la biodiversité et l'état des sols agricoles. Toutefois, ces expériences sont sujettes à discussions et posent notamment la question de la valorisation du retour sur investissement (ROI) de ses démarches de développement durable.
A la prochaine ...
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