jeudi, mars 01, 2012

Quand politique et affaire s'emmêlent

Bonjour, c'est feuilleton qui a animé la presse financière ces derniers temps : le PDG de Veolia allait-il changer ? Plus précisément, le PDG de Veolia allait-il être débarqué au profit d'une nomination davantage politique ? Cette affaire illustre parfaitement celles et ceux qui dénoncent le "mal" français des relations entre monde des affaires et monde politique. Quant au conseil d'administration, sa décision - discutable ou non - démontre qu'il a assumé son rôle en ne se pliant pas à la pression politique.

Le conseil d'administration de Veolia Environement, réuni mercredi 29 février, "a renouvelé sa confiance" au PDG, Antoine Frérot, et "réaffirmé la pertinence du plan stratégique" adopté en décembre 2011, a annoncé le géant français de la gestion de l'eau et des déchets. Veolia, dans son bref communiqué, ne donne aucun détail sur le décompte des voix des 18 membres du conseil d'administration, présidé par M. Frérot. La stratégie du patron du groupe fait l'objet d'un vif désaccord avec son prédécesseur Henri Proglio – désormais à la tête d'EDF, mais toujours administrateur de Veolia Environnement – et qui, selon des informations de presse, voulait déboulonner M. Frérot. Malgré les démentis, plus ou moins rapides, des principaux intéressés, un tollé a été provoqué il y a une semaine par la révélation par plusieurs titres de presse d'une tentative de Henri Proglio de faire remplacer Antoine Frérot par l'ancien ministre Jean-Louis Borloo, sur fond de soutien de l'Elysée. A la Bourse de Paris, l'action Veolia Environnement, qui a fondu de plus de 60 % depuis un an, gagnait 1,31 % à 9,11 euros en début d'après-midi
Pour en savoir plus sur cette affaire, cliquez ici et ici.
A la prochaine...

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