lundi, novembre 26, 2007

AIM perd-il de son attrait?

Le Alternative Investment Market de Londres a suscité beaucoup d'intérêt aux États-Unis et au Canada au cours des derniers mois. Avec un régime d'inscription moins formel, fondé sur les Nominated Advisors (Nomad), AIM semblait offrir beaucoup d'attrait pour les sociétés souhaitant entrer sur le marché rapidement. En outre, les émetteurs paraissaient apprécier les règles plus souple - voire laxiste - en matière de gouvernance et de divulgation d'information continue.
Les lecteurs de ce blogue se rappelleront que j'étais toutefois réservé (voir ici), même sceptique, relativement au modèle de AIM et à sa pertinence pour le Canada, tout comme d'autres tels que Suret et Carpentier (voir ici). Voilà que le Wall Street Journal publie un article intitulé Growth Firms Shift Sights from AIM faisant état également de réserves relativement au succès de AIM.
Where U.S. growth companies looking to go public may have once viewed the London Stock Exchange's AIM as a haven from onerous domestic listing regulations and costs, it appears they have returned their sights homeward.
But some U.S. companies have found that AIM investors are more selective than expected. Initially, companies viewed the AIM as a way to list at an earlier stage and with less onerous regulations than in the U.S. But investors have tightened up their requirements [...]
Small companies are also becoming more comfortable with Sarbanes-Oxley, which requires heightened levels of corporate accountability [...]
AIM a certainement a encore des attraits pour les émetteurs, mais ce n'est pas le marché optimal que certains croyaient avoir identifié.

Aucun commentaire: