Stanley O'Neal de Merrill Lynch "a pris sa retraite" dans la foulée de la crise de prêts hypothécaires à risque qui secoue la vénérable institution, comme bien d'autres. Dans un article très intéressant du NY Times (voir ici), on pose toutefois à juste titre la question de l'imputabilité des administrateurs de Merrill Lynch. Au-delà de la responsabilité du chef de la direction, il est en effet pertinent de s'interroger sur le rôle des administrateurs dans ce contexte. L'article résume la question ainsi:
Underlying the situation at Merrill is the nagging question of what a Wall Street board is expected to know about complex financial markets where asset values can shift drastically and where many directors are not in the business of managing trillion-dollar balance sheets — or perhaps have little experience in doing so.
Autrement dit, quelle est la portée de l'obligation de surveillance (si elle existe) des administrateurs dans ce contexte. Est-il légitime de se demande "Where were the directors?".
La question est en voie de devenir d'une grande actualité, au-delà même du cas de Merrill Lynch, alors que le Wall Street Journal annonce qu'une poursuite a été intentée contre le chef de la direction et les administrateurs de Citigroup dans un contexte similaire (voir ici).
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