Le Monde.fr nous offre un édito plein de réflexions sur la relation entre rémunération des traders et législation (ici). Cet article alimentera sans aucun doute les débats sur la nécessité d'intervenir pour encadrer la rémunération, nécessité qui comme l'a souligné Stéphane (ici) est mise en doute.
Malgré les indiscutables apports de la position française (la France est le seul pays pour le moment à avoir réagi), le journaliste note que "à ce stade, le texte français est perfectible. En ne prévoyant pas de plafond, il laisse la porte ouverte à certains excès. En se concentrant sur les seuls professionnels des marchés financiers, il laisse de côté les commerciaux des banques de détail qui jouent parfois les pousse-au-crime en encourageant leurs clients à se surendetter. Nous visons notamment ici une pratique qui conduit nombre de familles pauvres à la ruine : le crédit revolving. En estimant "ni nécessaire ni souhaitable" une intervention du législateur, ce texte prend l'opinion française à rebrousse-poil. Le point de vue des professionnels est compréhensible, mais il est trop tard pour vanter l'autorégulation. Les rémunérations de ce secteur sont aussi un sujet politique".
Au-delà même de la nécessité, cet édito pose la question suivante : quelle doit être la portée d'une intervention législative ?
A la prochaine ...
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