mardi, avril 21, 2009

Washington envisage la conversion en capital des prêts aux banques

Les échos.fr, 21 avril 2009 - Le climat de nervosité s'accentue sur l'efficacité des mesures de soutien au secteur bancaire mises en place par Washington. Malgré la publication de trimestriels positifs par une partie des 19 banques soumises aux tests de solidité, dont les résultats seront connus le 4 mai, le doute s'insinue sur l'efficacité et la logique de l'injection des 700 milliards de dollars de fonds publics dans le capital de certaines « zombie banks » à la solvabilité douteuse. Malgré les déclarations de Barack Obama sur l'obligation imposée aux banques de « rendre des comptes » sur l'utilisation des fonds publics et l'hypothèse d'une nouvelle vague de conversion des prêts en actions ordinaires, la simple anticipation des résultats des « stress tests » par un blog (Turner Radio Network) selon lequel 16 banques sur 19 seraient « techniquement insolvables ».
Face à la montée des doutes sur ce dispositif et au gel persistant du marché du crédit, selon le « New York Times », la Maison-Blanche et le Trésor étudieraient une nouvelle vague de conversion des prêts publics accordés aux banques en capital ordinaire. Consciente de la difficulté de demander des fonds supplémentaires au Congrès et du niveau limité du solde de 135 milliards sur les fonds disponibles alloués au TARP (Trouble Asset Relief Program), l'administration Obama y voit le moyen de renflouer les banques sans solliciter à nouveau le contribuable. La solution consisterait à étendre à diverses banques en difficulté le mécanisme de conversion des prêts en capital ordinaire déjà utilisé pour Citigroup. Une sorte de nationalisation « par la petite porte ». « Les banques vont avoir besoin de niveaux d'assistance différents mais, comme je l'ai déjà indiqué par le passé, chaque fois que l'argent du contribuable sera impliqué j'aurai la responsabilité d'assurer une certaine transparence et une responsabilité », a déclaré Barack Obama.
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A la prochaine ...

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