Les échos.fr, 15 octobre 2009 - Le Crédit Agricole va restituer dans quinze jours les 3 milliards d'euros de titres hybrides souscrits par l'Etat. Début novembre, les banques françaises devraient avoir remboursé 13,3 des 19,8 milliards d'euros prêtés par les pouvoirs publics. Face aux polémiques que suscite cette émancipation, elles promettent de tenir leurs engagements.
Ce faisant, les banques françaises participent à un mouvement plus large en Europe visant tout à la fois à se défaire des aides publiques et à augmenter leurs fonds propres, en quantité comme en qualité. « Avec le rebond des marchés d'actions et la réouverture du marché des titres hybrides, qui leur était complètement fermé il y a un an, les banques ont profité de conditions de marché favorables, résume Bernard de Longevialle, responsable du secteur bancaire chez Standard & Poor's. En substituant des ressources de marché aux ressources publiques, elles envoient un signal clair aux investisseurs, montrant qu'elles sont capables de se passer du soutien de l'Etat et de tenir sur leurs deux jambes. »
Mais, ce faisant, les banques françaises prennent aussi le risque de raviver les polémiques sur les recettes manquées de l'Etat ou sur l'incapacité des pouvoirs publics à les contrôler. Afin d'y remédier, elles ont toutes promis de respecter leurs engagements qui courent jusqu'à la fin de l'année. Elles prévoient ainsi d'augmenter leurs encours de crédits de 3 % en 2009, Bercy les ayant incitées à dynamiser leur offre. Elles appliqueront également les nouvelles règles en matière de rémunération. Celles qui proscrivent l'attribution de stock-options et d'actions gratuites pour les dirigeants et celles qui encadrent les bonus des traders.
Mais, ce faisant, les banques françaises prennent aussi le risque de raviver les polémiques sur les recettes manquées de l'Etat ou sur l'incapacité des pouvoirs publics à les contrôler. Afin d'y remédier, elles ont toutes promis de respecter leurs engagements qui courent jusqu'à la fin de l'année. Elles prévoient ainsi d'augmenter leurs encours de crédits de 3 % en 2009, Bercy les ayant incitées à dynamiser leur offre. Elles appliqueront également les nouvelles règles en matière de rémunération. Celles qui proscrivent l'attribution de stock-options et d'actions gratuites pour les dirigeants et celles qui encadrent les bonus des traders.
A la prochaine ...
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