mardi, mars 02, 2010

La spéculation et les swaps sur défaut de crédit (CDS)

Pour continuer sur la critique de la spéculation évoquée précédemment, excellent article de Boyd Erman dans le Report on Business d'aujourd'hui, intitulé Secrecy's the real scoundrel, not credit default swaps. Trois idées principales dans son article.

Premièrement, les produits dérivés ne sont pas la source des défaillances des entreprises (voire des pays): "Credit default swaps don't kill countries and companies; bad management kills countries and companies."

Deuxièmement, les CDS sont des produits beaucoup plus simple que ne le laissent croire leur nom. Ce sont des assurances, tout simplement.

Troisièmement, les critiques à l'égard des CDS découlent de l'opacité.
So why the fear and distrust in CDS land, while stock markets blithely trash companies every day? Transparency. The stock market has it, enabling investors and regulators to get a decent picture of what's going on. The CDS world doesn't.

[...]

Bond and derivative markets offer little if any of this. Most derivatives are traded in secret between two parties, whether banks or hedge funds or companies or traditional mutual funds. Derivatives and bonds are often traded with no prospectus, which means regulators don't much care what's going on. What happens in the fixed-income market stays in the fixed-income market.
La solution est donc simple: accroître la transparence. La mise en oeuvre, plus difficile, compte tenu des divergences d'intérêts et du caractère transnational de ces instruments.

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