Le Conseil économique, social et environnemental français vient de publier son bilan sur le Grenelle de l'environnement qui se révèle relativement critique et qui témoigne de l'essoufflement du mouvement vers une économie plus verte (ici). Oserions-nous affirmer que l'herbe verte a jaunie ? Je vous renvoie à cette synthèse publiée dans le blogue des éditions Dalloz qui montrait qu'entre la volonté politique affichées, les textes adoptés et l'évolutions ultérieure de ces textes, la RSE s'évaporait progressivement dans le domaine de la finance (Responsabilité sociale et sociétés de gestion d’actifs : feu vert pour la finance ou finance mise au vert ?). Vous pourrez lire avec intérêt les pages 22 et s. de ce rapport du CESE (ici) qui souligne concernant le reporting extra-financier que :
Le dispositif d’encouragement de la RSE adopté au sein de la loi de Grenelle IIreprend les engagements du Grenelle de l’environnement sur la gouvernance. Il renforce la pertinence et la fiabilité des informations sur les performances sociales et environnementales des entreprises devant figurer dans le rapport de gestion et l’élargit à terme à un plus grand nombre d’entreprises (article L 225-102-1 du Code de commerce. Le CESE considère que ce reporting social et environnemental ne doit pas être vu comme une contrainte, mais comme une opportunité puisqu’il permet à l’entreprise de suivre l’avancement de sa démarche, la mise en oeuvre de ses plans et leur efficacité. Le CESE demande que ce dispositif, considéré d’ailleurs comme innovant en Europe, puisse être adopté sans dénaturer l’esprit des engagements de Grenelle de l’environnement.
Dans ce rapport, vous découvrirez également d'intéressantes prises de position concernant l'alerte professionnelle dans le domaine environnemental. Je vous les laisse découvrir...
Bonne lecture à toutes et à tous et à la prochaine...
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