lundi, mars 17, 2008

Nouvelle physionomie des dirigeants français

Les échos.fr, 17 mars 2008 - Ces dernières années, la conjonction de la mondialisation, du rythme soutenu des évolutions technologiques et des pressions multiples exercées sur eux par les actionnaires a considérablement changé la physionomie des « CEO ».
Ces derniers doivent - selon le franglais de rigueur - toujours davantage « délivrer » des résultats rapides. Conséquence : faute de performances à court terme, un nombre grandissant d'entre eux sont poussés vers la porte. De 15 % en 2006, le pourcentage est passé à 16,2 % à la fin de 2007, selon Weber Shandwick Worldwide (15 % pour l'Europe et l'Amérique du Nord contre 21 % en région Asie-Pacifique). Et quand les durées des mandats raccourcissent (6 ans aujourd'hui contre 6 ans et 5 mois en 2005 et 2006, toujours selon la même source), les caractéristiques requises pour atteindre le sommet de la hiérarchie évoluent aussi. Lire la suite
Ce mimétisme du modèle français (modèle qui ressort du constat dressé par le journal Les échos.fr) sur celui américain n'est-il pas inquiétant au regard non seulement des critiques dont les Etats-Unis font l'objet, mais encore de la différenciation de modèle de gouvernance qui devrait exister eu égard aux différences caractérisant les marchés financiers français et US ? Je vous laisse sur cette piste de réflexion ...
A la prochaine ...

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