mercredi, février 01, 2012

Rémunération et indignation - Contre le mythe des hauts dirigeants héroïques

Bonjour à toutes et à tous, merci de cet intéressant billet posté ce matin Stéphane ! Etant au Canada présentement, je découvre que le débat est animé concernant la création d'une commission des valeurs mobilières unique. J'écris cet article pour signaler cette analyse de Bertrand Malsch (Professeur à HEC Montréal), Marie-Soleil Tremblay (Professeure à l'ENAP) et Yves Gendron (Professeur à l'Université Laval) parue dans le journal Le Devoir concernant la rémunération des dirigeants.




Un rapport publié récemment par le Centre canadien des politiques alternatives révèle que, malgré les turbulences sévères de l'économie mondiale, l'écart de rémunération entre les hauts dirigeants des grandes
sociétés et les salariés a de nouveau atteint un triste record. Cette situation n'est pas propre au Canada. Les écarts sont tout aussi vertigineux de l'autre côté de la frontière, où, malgré la crise et des résultats en baisse, les banques de Wall Street continuent de distribuer frénétiquement bonis et options d'achat d'actions. Face à cette situation, le premier mouvement de réaction, entièrement légitime, est celui de l'indignation: qu'a donc fait de si extraordinaire l'homme d'affaires Frank Stronach, de Magna nternational, pour mériter une rémunération annuelle de 62 millions de dollars? Passé ce sentiment de révolte, une question demeure — peut-être la plus importante: comment les comités de rémunération peuvent-ils trouver tout à fait normal ce qui semble parfaitement anormal à l'immense majorité des citoyens, les fameux 99 %? Cette interrogation est absolument cruciale. En effet, tant qu'on ne comprendra pas les mécanismes mobilisés par les membres des comités de rémunération pour rationaliser leurs décisions, tout effort de réforme demeure vain. Lire la suite
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